La France consacre 11% de son PIB aux dépenses de santé publiques et privées, elle figure parmi les pays qui réalisent l’effort financier le plus conséquent en Europe, derrière l’Allemagne et la Suède (11,1%) et surtout la Suisse (11,5%), soit un point de plus que la moyenne de l’Union (9,9%). Pourtant, en novembre 2017, l’OCDE publiait un panorama européen des systèmes de santé qui montrait que la position relative de la France en termes d’indicateurs de santé n’est pas à la hauteur du budget consacré.
La stratégie nationale de santé 2018-2022 (Ministère des Solidarités et de la Santé) réaffirme le principe porté au niveau international par l’OMS, selon lequel la santé doit être un objectif de toutes les politiques publiques menées en France et dans le monde. Elle vise à répondre aux grands défis que rencontrent notre système de santé, notamment ceux identifiés par le rapport du Haut Conseil de la Santé Publique : les risques sanitaires liés à l’augmentation prévisible de l’exposition aux polluants et aux toxiques ; les risques d’exposition de la population aux risques infectieux ; les maladies chroniques et leurs conséquences ; l’adaptation du système de santé aux enjeux démographiques, épidémiologiques et de santé.
Outre la santé, il y a la question du soin au sens du care.

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